Décaler : (v. tr.) - Enlever la cale à ; changer l'équilibre, l'aplomb .

/ Vivre à l'étranger, c'est larguer les amarres et expérimenter le décalage / Ailleurs, on se trouve dans une posture délicate, il faut apprendre à ajuster son regard, rééquilibrer sa pensée / S'adapter et s'intégrer... / Ce blog est le fruit de mes interrogations perpétuelles, de mon regard français qui se promène sur le Cameroun, toujours un peu décalé.

mardi 23 novembre 2010

Lu dans la presse camerounaise cette semaine

La Nouvelle Expression, Mardi 16 Novembre 2010
Moins de 600 000 travailleurs permanents au Cameroun …

… Sur une population active estimée à plus de dix millions de personnes en 2009. Avec moins de 390 000 emplois, les entreprises révèlent leur incapacité à créer plus d’emplois. Même constatation pour l’Etat qui compte moins de 200 000 agents.

« Les entreprises recensées lors du dernier recensement général des entreprises (rge) organisé en 2009 emploient seulement 386 263 travailleurs permanents. Parmi eux, 281 972 sont des hommes (73%) et 104 291 sont des femmes (27%). […]
La même constatation est dégagée par l’Institut national de la statistique (Ins) […] : « Même en y ajoutant les 43 495 emplis temporaires recensées, on obtient que 429 758 emplois dans le secteur des entreprises, soit 4,3% de la population active estimée à près de 10 millions de personnes en 2009 »
La même constatation, les mêmes critiques valent pour le secteur public qui n’emploie que 196 056 personnes, même si l’Ins passe vite dessus.

Le secteur informel dans les rues : sauvetteurs, call box etc.

[…] Les très petites entreprises et petites n’ont réalisé que 15,4 % du chiffre d’affaires total, mais offrent 47,7 % des emplois permanents […]
Cette faible capacité d’absorption des entreprises camerounaises, ainsi que l’Etat est révélatrice de la fragilité de la fragilité du secteur moderne et de son incapacité à créer des emplois salariés décents pour la majorité de a population active qui trouve finalement refuge dans le secteur informel en exerçant des activités précaires et dégradantes. »

extraits d'un article de Hervé B. Endong

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